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L’Ombre de soi-même.

Dans une petite plaine enneigée, pas très loin de Saint-Pétersbourg, dans une vieille maison délabrée par le temps, une petite fille âgée de 11 ans s’occupait des tâches ménagères. L’histoire de cette enfant remonte il y a trois ans. Amy, était son nom. Elle vivait dans une famille riche et célèbre.
Ses parents ont péris dans un accident et elle n’avait plus aucune famille. La seule chose qui la consolait c’était de dessiner ou écrire dans son petit journal. En voici un extrait:

Un jour, alors que je faisais le ménage, j’eus décidé monter au grenier car, à mon avis, personne n’avait fait le ménage depuis un bon bout de temps. Je monta et voyant l’accumulation de poussière, de toiles d’araignées et beaucoup d’autres choses dégoûtantes… Je pris immédiatement mon bandeau et mon balai, et me mis à jouer les super héros avec la serpillière. Quelques instants plus tard, je vis une porte en bois au fond du grenier. Lorsque je l’ouvris * une grande salle merveilleusement décorée. Je découvris, petit à petit que ce n’était qu’une illusion. La chambre s’assombrit, certains objets tombèrent, et les tissus se déchirèrent. Mais un miroir restait intact, sculpté dans le marbre avec quelques pierres précieuses. Je m’approchai et vis le reflet d’une autre personne… Une petite fille âgée de 11 ans, comme moi, se présenta avec une magnifique robe de dentelles et de rubans. Je la dévisagea un long moment et puis elle me regarda avec des yeux vides, noirs. Je partie en courant, terrifiée par ce regard.

Depuis cet événement quelques jours passèrent tranquillement, un matin, je me réveillai et regarda l’heure. Il était huit heure, prise de panique, je pris mon sac, m’habilla et me jeta dans le froid de l’hiver.
Une fois arrivée dans les rues de Saint-Pétersbourg, je m’arrêtai net devant le collège, un flash, une vision parcourut mon esprit. Tous les gens autour de moi me regardait d’un air haineux. J’étais inquiète, peu à peu les ronces de la peur me paralysèrent. Un sentiment d’insécurité me parvint et des mots terrifiants tournaient dans mon esprit. Je fis demi-tour et aperçus que mon ombre me poursuivait avec deux yeux vides. Je courrais comme si ma vie en dépendait. J’allais me cacher au fond de ma chambre. Attendant que la mort viennent frapper à ma porte. J’entendis des pas… De plus en plus fort. La porte s’ouvrit et je vis la fille du miroir, tenant un couteau. C’est à ce moment que j’ai compris que j allait mourir. Je me préparait à voir ma vie défiler. J’étais terrorisée au point de ne plus pouvoir penser. Les ronces de la peur m’emprisonnèrent une seconde fois. Je voulus prendre ma peluche préféré pour mes derniers instants de vie. Je remarquais cependant que mon bras était noir d’encre, pourquoi? Je pensai que j’étais une ombre mais de qui? De cette fille? Plus elle avançait plus je me posais de questions. Etais-je l’âme de cette fille? Comment? Après quelques questions je décidai de me tuer pour libérer l’âme de cette fille qui l’avait perdu. Mais avec une tel peur qui me bloquait je ne pouvais rien faire. Une phrase me revint <<Si on estime pouvoir faire une tâche, elle devient alors faisable, quelque soit la complexité>>, la phrase favorite de ma mère, je pourrai la rejoindre. Cette idée me rassura mais me fis peur à la fois. Je me sentis sur de moi et la giflai et pris le couteau l’approchant doucement de mon cœur. A ce moment précis, je pensai à ce que ça allait engendrer, du bon ou du mauvais. Une dernière vision s’empara de moi. La petite fille, prisonnière de ses propres défauts représenté par de simples ronces, était entourée d’une brume étrange et d’une lumière lunaire sortant de nul part. Elle leva sa tête dans ma direction, elle me remarqua et me cria quelque chose en se débattant mais se fut inaudible puis elle éclata en sanglots. La vision s’envola et le couteau fut planté, pourtant, aucune douleurs. J’ouvris les yeux et vis que le couteau fut planté dans la petite fille. Son corps disparu devant moi. Un esprit apparut à sa place et souffla:
<<-Merci beaucoup, ma reconnaissance est éternel et pour m’avoir sauver de la haine et de ma peur, je t’offre mon objet le plus précieux…Adieu…>>
L’esprit s’envola et l’objet qui m’étais destiné fus un magnifique rubans avec un joli rubis en son centre.

Ce fut quelques moi plus tard, que Amy passa les meilleurs moments de sa vie grâce à ce mystérieux ruban. Amy avait trouvé une famille, des amis et le bonheur. Est-ce le rubans ou la chance? A votre avis? Dans le rubis du rubans posé sur la table de nuit, une ombre s’agita, puis deux yeux vides se montrèrent…

Fin

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